vendredi 29 avril 2011

Collaboration spéciale:: À vos crayons... Prêts?... Votez!

Le compte à rebours a commencé : lundi prochain, le 2 mai, nous allons voter pour élire le prochain gouvernement fédéral. Je dis « nous » mais est-ce bien certain que j’inclus tout le monde dans ce «nous» ?...Hélas non, car il s’en trouve une bonne gang qui, par conviction ou indifférence, n’ira pas voter.

Toutes les excuses sont bonnes : « A quoi bon voter ? Un parti ou l’autre, c’est du pareil au même ! » « Tous des pourris en politique : pourquoi je les encouragerais? » « Moi, j’y connais rien. Ça m’ennuie et ça ne me regarde pas. »

Mon œil que ça ne nous regarde pas ! Tout ce qui se décide au gouvernement, à Ottawa, a un impact sur nous et ce qui nous entoure . Que ce soit en emploi, en santé, en éducation, en environnement, en culture, en immigration, en justice, en affaires internationales, tous les secteurs qui touchent de loin ou de près notre vie – l’auto, la job, l’orientation sexuelle, la liberté d’expression, alouette ! -, ils seront tous à l’ordre du jour du nouveau gouvernement. Et arrêtons de penser qu’un vote de plus ou de moins, ça ne change rien : un vote, ça s’additionne à un autre et à un autre, et ça fait au bout du compte une masse de votes qui peuvent faire élire un parti ou le garder sur le banc de l’Opposition.

Bon sang, réveillez-vous !!! Plus que jamais, la voix des citoyens de tout le pays, de tous les âges, a besoin de s’élever pour dire : « C’est assez ! » ?! En démocratie, vous et moi détenons le pouvoir de changer le cours des choses et ce pouvoir nous échappe chaque fois qu’on refuse d’aller voter. Une voix manquante s’additionne à toutes les autres qui ne se sont pas fait entendre et ça donne un grand silence qui ne profite en ce moment qu’à un seul parti : aux conservateurs – justement ceux qui veulent réduire au silence les citoyens qui ne sont pas du même avis qu’eux.

Sachez-le: les conservateurs n’ont peur que d’une chose dans cette élection : c’est que la voix de tous les citoyens se fasse entendre. Ils ont surtout peur du vote des jeunes, ces jeunes qui ne votent pas et auxquels ils ne parlent jamais. Parce que lorsque la voix des jeunes résonnera, les conservateurs vont mordre la poussière. Poussés vers la sortie par le pouvoir du peuple, par l’exercice du droit de vote, par votre vote.

Dans bien des pays, le droit de vote coûte très cher : les gens le payent même de leur vie. Et ici, on jette son droit de vote négligemment, avec insouciance ?!... Une aberration ! En plus, on se permet de chialer parce que la société n’est pas ce qu’on voudrait qu’elle soit !!! Faudrait peut-être être logique : aller voter, c’est se donner le droit de chialer !

Quant à savoir pour qui voter, ça, c’est votre affaire. On peut toujours trouver un parti qui corresponde le mieux à ses attentes, qu’il soit vert, bleu, orange ou rouge communiste. L’important est de VOTER, l’important est de sortir du silence et de se faire entendre. Une voix à la fois, mais toutes ensemble, c’est l’unique façon de prendre en main son destin et d’imprimer au pays la direction que l’on souhaite.

Ma voix ira pour la planète. Et la vôtre ?...

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Si vous voulez savoir vers quel parti votre cœur penche le plus : http://elections.radio-canada.ca/elections/federales2011/boussole-electorale/index.shtml

Si vous détestez les conservateurs et cherchez la meilleure façon de leur nuire: http://www.projetdemocratie.org/

mardi 26 avril 2011

Chercher le courant et autres prises de conscience...

Par un après-midi postpascal, je tombe sur le documentaire Chercher le courant de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere mis en ligne le 24 avril sur tou.tv et diffusé précédemment le 22 avril sur Radio-Canada.


"Si vous payez un compte d'électricité vous devez voir ce film !"


En 2008, accompagnés de deux environnementalistes, ils décident de parcourir la rivière Romaine qui sera le théâtre d’un grand projet hydroélectrique d’Hydro-Québec. Durant le parcours de 500 km, ils documentent le paysage et les impacts qu’aura le projet sur celui-ci. Avec le comédien Roy Dupuis, les deux hommes se questionnent sur les manières de produire et de consommer l’énergie dans le Québec d’aujourd’hui.

C’est un documentaire fascinant et rafraîchissant qui bien loin de diaboliser facilement l’énergie hydraulique, cherche plutôt à nous éclairer sur les alternatives. « Je ne veux pas décider pour la population québécoise, je veux que ça soit eux qui décident mais qu’ils aient tous les outils nécessaires pour le faire » nous explique Roy Dupuis, également président de la Fondation Rivières.

Car oui, il y en a des alternatives… On apprend notamment
(chiffres à l'appui!) que l’énergie de la géothermie, de la biomasse, solaire ou même éolienne coûterait moins cher et serait bien plus productive que la construction d’une autre centrale hydroélectrique sur la rivière Romaine.

Et pourtant, Hydro-Québec ne veut pas « changer une recette payante » même pour une autre recette bien plus payante économiquement, socialement et bien sûr plus respectueuse de l’environnement.


« Sommes-nous toujours maîtres chez nous? »

Cette société d’État qui s’est pourtant targuée d’être la fierté du Québec finit par détruire le pays dont elle vient et à berner les Québécois. Quand on apprend que ce seront les contribuables qui paieront les surcoûts des projets hydrauliques (comme développer le projet de la rivière Romaine à 10¢ le kWh et vendre cette énergie aux Américains à 5 ou 6¢ le kWh), on peut sérieusement douter qu'Hydro-Québec est une fierté québécoise...

Mais au-delà des faits incontestables, au-delà du non bon sens, au-delà de l’inconscience pure, ce documentaire m’a touchée, car il parle des valeurs et de l’identité même de l’être humain. Cet être humain qui se sent « plus proche d’une rivière que d’une voiture ». Cet être humain qui peut changer les valeurs d’une société productiviste qui nous déconnecte de ce que nous sommes vraiment… un élément de la Nature, et non un demi-dieu qui s’entête à l’harnacher pour des plaisirs futiles et cupides.


Le temps du parcours (500 km en canot !), Nicolas Boisclair, éco-pédagogue, nous explique que la rivière Romaine est devenue sa « coloc ». Par ce rapprochement, par cette compréhension, la prise de conscience devient insupportable et la tristesse prend sa place : « Ici, c’t’une place pour un parc national, pas pour une poignée de kWh. C’est d’l’insconscience pure ! » nous explique l’un des participants du parcours.

Française d’origine, mon imaginaire du Canada avec ses grands espaces sauvages vendus à grands coups d’affiches dans le métro parisien prend un sacré coup de jus ! Alors que le Jour de la Terre bâtait son plein le 22 avril, est-il encore possible d’imaginer un Jour de la Terre tous les jours ? Est-il encore possible de se dire qu’on ne veut plus « harnacher nos rivières » comme on harnacherait notre identité ?

En tout cas, le documentaire est une belle réussite. Si « heureux sont les ignorants » alors ce film ne rend pas heureux mais plus conscients et vous donnera peut-être vous aussi l’envie d’agir et la force de décider d’être maître de chez vous…

Loin d'être défaitiste, et même si le documentaire me laisse un goût amer, je reste consciente que notre avenir nous appartient et qu'il est de notre devoir de le protéger face à ceux qui veulent nous le prendre. Comme j'ai l'habitude de le dire, je pense que deux petits gestes par jour multipliés par 365 font 730 gestes par an... ça commence à peser dans la balance ! Et votre pouvoir commence au quotidien, dans votre tête, dans votre maison, dans vos transports, au travail... partout où vous pourrez agir pour qu'on ait plus besoin de "chialer" devant un documentaire qui nous ramène à la réalité.

Et vous ? Quand commencerez-vous votre Jour de la Terre ?

mardi 19 avril 2011

Des barres de plaisir qui ont du bon sens !

Pâques est la plus importante fête religieuse chrétienne. Pourquoi ? Parce qu’elle marque la fin du carême (jeûne), et il est donc permis de s’empiffrer de grandes bouchées de chocolat et autres poules en sucres ! Miam !


Oui, mais voilà: pendant que nos familles se ruent sur les lapins et cloches de Pâques, d’autres familles pâtissent d’une agriculture intensive et d’un commerce inéquitable, voire cruel…Alors que chaque Canadien mange en moyenne 6,7 kg de chocolat par année, et que l’industrie de la confiserie génère des milliards de dollars et une marge bénéficiaire moyenne de 35 % pour le détaillant (chiffres 1997, 2000), les fermiers ne perçoivent environ qu’1,5 cent pour le cacao contenu dans une barre de chocolat (source : Équita). Aïe…

Que l’on soit chrétien ou tout simplement citoyen, n’est-il pas temps de se faire plaisir sans le faire aux dépens d’autrui ? Le goût des habitants des pays « riches » doit-il toujours être aussi amer envers les populations du sud ?

Magnifiques photos d'Éric St Pierre - http://www.ericstpierre.ca

Cette semaine, j’explore cette question avec les chocolats Équita et les restaurants Crudessence pour rendre hommage à ces vrais artisans du bonheur qui nous fabriquent des barres de bon sens…

Le chocolat d’Équita :


Équita est une filiale de l’organisme Oxfam-Québec qui a pour mission de développer des produits de qualité qui respectent les principes du commerce équitable et du développement durable.



En ces temps de Pâques, Équita propose des petits lapins au chocolat avec du cacao du Pérou et du sucre du Costa Rica.



« Le tout est "conché" (transformé) en liqueur de cacao et mis en tablette ici au Québec. Un heureux mariage d'équitable et de local ! », m’explique Phillipe Gaston, Directeur Général d’Équita. Il est donc possible de soutenir le développement des pays du sud tout en assurant le développement de notre pays. Moi je dis : bravo !

Du point de vue du goût, les chocolats biologiques et équitables ont surclassé la concurrence dans des récents tests de dégustation de chocolats noirs publiés par le magazine Protégez-vous en janvier de cette année... Sur 15 chocolats testés, le chocolat Équita s'est mérité la meilleure note de dégustation, à 86%, suivi du chocolat Camino avec une note de 84%.

Bonne nouvelle, n'est-ce pas?

Le 1er mai prochain commencera la Quinzaine du Commerce Équitable durant laquelle aura lieu une série d’activités et de dégustations de produits qui ont un bon goût d’équité! Pour en savoir plus, vous pouvez dès maintenant vous renseigner sur la page Facebook de l’évènement :

Le chocolat de Crudessence :



Pour les amateurs du « aussi bon cru que cuit », les restaurants Crudessence vous proposent des douceurs exquises crues, biologiques, sans gluten, végétaliennes, ne contenant aucun sucre raffiné. Ça en fait !
Les « Fins chocolats crus », « Boules d’énergies » et autres « Extravagances » à partir de 2,25 $, vous persuaderont que l’on peut avoir du plaisir sans compromettre les générations futures… et la nôtre d’ailleurs!

Convaincus ou non, je vous laisse avec un merveilleux vidéo présenté par Équiterre qui vous résume avec humour l’intérêt de choisir votre chocolat.

Et vous ? Quel chocolat prendrez-vous ?


Pour en savoir plus sur Équita : http://www.equita.ca/accueil.htm
Pour en savoir plus sur Crudessence : http://www.crudessence.com
Pour en savoir plus sur la campagne Pareil pas Pareil : http://pareilpaspareil.com

mardi 12 avril 2011

C'est le printemps et la roue tourne !

Avec le printemps, outre les bourgeons qu’on attend avec impatience, d’autres espèces reviennent montrer leur face sous le soleil : les cyclistes! Et à Montréal, c’est une véritable diaspora qui s’accumule dans les boutiques de vélo pour réparer les vieilles montures ou s’équiper d’un beau vélo tout neuf.

Passionnée de vélo, mais néanmoins novice, me voilà donc à la recherche de précieux conseils pour bien commencer la saison. Cette semaine, je vous fais part de mes trouvailles afin que vous puissiez, vous aussi, trouver votre compagnon de route idéal!

Montre-moi ton vélo, je te dirai qui tu es!

Avant de vous lancer dans un magasinage effréné, commencez donc par vous poser quelques questions pour déterminer vos besoins. Bien que le vélo soit un mode de transport qui convient autant aux petits qu’aux grands, il existe autant de bicycles différents que d’espèces de cycliste! 



Conseil no1
Pensez d’abord à l’état des routes que vous empruntez… rencontrez-vous plusieurs côtes dans vos sorties habituelles? Si oui, un vélo léger et vif qui répond rapidement vous conviendra à merveille! Si les routes sur lesquelles vous roulez ont un pavé accidenté,  alors un vélo ayant une conduite facile et dont le train arrière n’est pas trop rigide serait un choix sensé. 

Conseil no2
Une fois cette étape exécutée, regardez-vous un peu la face. Pourquoi? Parce que les cyclistes plus lourds préféreront des cadres plus rigides qui ne « flexent » pas et ne s’affaissent pas, tandis que les plus légers se tourneront vers des cadres moins rigides, plus confortables, absorbant davantage les nombreuses bosses rencontrées sur les surfaces raboteuses. Pas bête!

Vous l’aurez compris, plus qu’un moyen de transport, le vélo est aussi le prolongement de soi… le défi n’étant pas de trouver un « bon » vélo, mais plutôt de choisir celui qui vous conviendra le mieux!

Réparer les blessures…

Conseil no3
Si comme moi vous avez choisi l’option « vélo usagé », je vous conseillerai d’aller faire un petit tour à la boutique Pignon sur roues (1308 avenue du Mont-Royal Est à Montréal), où on se fera un plaisir de vous remettre en « bonne » selle.
Leur atelier de réparation est d’ailleurs ouvert TOUTE l’ANNÉE pour réparer les petits bobos de nos montures préférées.

Forte d’une expérience de 25 ans (!!!), cette boutique s’efforce d’offrir le plus grand choix possible de produits en matière de cyclisme : vélos, accessoires, pièces et vêtements. 
Allez voir, c’est assez impressionnant, on ne sait pas où donner de la tête… jusqu’au moment où, fort heureusement, un expert vous encadre et vous guide dans vos choix!
J’ai d’ailleurs trouvé fort appréciable d’être prise en charge par de vrais passionnés de cyclisme qui sont totalement à votre écoute!

Notez que les détenteurs de la carte-rabais Passeport-éco auront droit à 15 % de rabais sur les pièces, accessoires et vêtements!

Pour en savoir plus, et dégoter de judicieux conseils, je vous recommande l’incontournable Vélo Mag, qui vous propose notamment un Guide d’achat 2011 bien complet à l’adresse suivante : http://www.velomag.com/

Bonne route et à la semaine prochaine! ;)

mardi 5 avril 2011

Coup de cœur : la boutique Minizabies!

Si vous cherchez de bons prix pour des vêtements pour enfants aux designs originaux, écolos et à la propreté IM-PEC-CABLE, alors cette boutique est faite pour vous…

Dès mes premiers pas dans la boutique, je suis accueillie par la voix chaleureuse de Grace Gordon, designer et propriétaire. En pleine création, elle laisse reposer sa machine à coudre pour me parler de son bébé : la boutique Minizabies.

Une patronne, patroniste…

Ancienne designer de vêtements en cuir récupéré, Grace se lassa du prêt-à-porter féminin. « Je trouvais qu’il y avait encore trop de surconsommation dans le vêtement, même pour la mode recyclée! », me raconte-t-elle.

Elle s’inspire donc de l’authenticité de la vie, du goût des valeurs simples et change ses patrons pour le vêtement pour enfant !


Une boutique inspirée et inspirante!

Minizabies offre des vêtements pour les filles de 0 à 10 ans et les garçons de 0 à 5 ans. Fabricant ses créations avec 100 % de matières récupérées, Grace allie des couleurs tantôt vives, tantôt chaleureuses, selon les saisons et sans effet « Patchwork » (effet tant critiqué par les fashionistas anti-recyclé….)

Robe d'été - Créations Grace Gordon
Elle a d’ailleurs reçu les éloges pour ses vêtements « petits monstres » ou encore les t-shirts « moustique » en 3D dont raffolent les enfants!

Enfin, son modèle de chapeau adaptable à tous les âges (de 0 à 12 mois, mais aussi de 12 mois à 3 ans…) devrait être, selon moi, proposé à toutes les mamans du monde tellement il est ingénieux!




Le reste de la boutique est une friperie pour enfants qui accueille depuis quelque temps les belles robes d’été. Mais attention! Grace insiste (et elle a bien raison) sur la propreté de ses vêtements. Elle congèle tous les vêtements qu’elle récupère, les passe à la laveuse ET sécheuse pour les terminer à la vaporette avant de les mettre en boutique.


Minizabies c’est donc un endroit convivial pour rhabiller votre enfant de la tête au pied (des chaussures sont aussi à vendre), tout en passant un moment agréable pendant que la marmaille se délecte du coin jeux et que vous n’aurez aucun mal à circuler avec votre poussette!

C’est décidé, je veux un enfant… :)

Plus d'info sur la boutique Minizabies